La préservation de l’environnement

Pour répondre aux enjeux de préservation et de partage de l’espace, le Parc a mis en place une campagne de communication appelée « La montagne…respect ! ». Ainsi depuis plusieurs années, des écovolontaires sont recrutés lors de la saison estivale pour faire passer des messages de préservation. Ce sont 12 écovolontaires (6 jeunes entre 20 et 30 ans sur le mois de juillet et 6 sur le mois d’août) sélectionnés pour mener des actions de sensibilisation sur le terrain : sur un sentier touristique, aux sommets / cols des montagnes, devant un refuge, le long du Chéran… Sur les 4 semaines d’action, les écovolontaires passent une semaine en formation et trois semaines en action. 

Leur mission : sur les sites à forte valeur patrimoniale et souvent à forte fréquentation (sites Natura 2000, Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage, Rivière sauvage) ils sensibilisent les visiteurs aux enjeux environnementaux et aux bonnes pratiques à adopter.

For My Planet est une école de la citoyenneté sociale et environnementale dont le but est de donner des clés et des moyens aux adolescents pour affronter les défis écologiques et sociaux de notre époque, et les mettre en action. L’association défend l’idée que le passage à l’action est moteur de transition. « Dès lors qu’on se met en marche, quelle que soit l’action que nous décidons de réaliser et aussi minime soit-elle, nous entamons la transition. Une transition environnementale et sociale pour notre société. Également, une transition personnelle intérieure car oui, agir rend heureux ».

Les parois alpines, fréquentées par les grimpeurs, abritent une avifaune sensible au dérangement, parfois rare et souvent protégée (par exemple : le gypaète barbu). L’information et l’éducation des pratiquants est primordiale pour la sauvegarde de ces oiseaux. Le maintien et le suivi de cette avifaune sur les sites de pratiques en cohabitation avec l’activité est une condition à leur pérennité. Les questions de suivi des nidifications en paroi et de l’information des grimpeurs sont donc centrales au maintien de sites de pratiques et d’un milieu naturel préservé.

Avec le projet Nest&Climb, ASTERS 74 a proposé d’établir le lien entre pratiquants et naturalistes pour informer de nids présents, de leur période d’occupation et des itinéraires à éviter pendant ces périodes. Ainsi le financement de la fondation d’entreprise Snowleader a été utilisé à l’animation de la communauté (communication digitale, conférences et sensibilisation), à l’information sur le terrain (impression de panneaux, fixation, entretien), et au suivi des nids détectés (veille sur les sites des espèces territoriales).

Créé en 1983 par un groupe d’accompagnateurs en montagne, le Jardin Alpin est une portion de l’alpage du Semnoz (massif des Bauges) dédiée à la présentation d’une centaine d’espèces différentes de fleurs caractéristiques de la moyenne montagne, dans un but de préservation. Cet espace est gratuit et ouvert à tous en accès libre, de juin à septembre. Chaque année, FNE Haute-Savoie s’occupe d’entretenir le Jardin Alpin pour que poussent gentianes, orchidées, lis, centaurées…

En organisant tout l’été des permanences et des animations, les éducateurs à l’environnement sensibilisent des centaines de visiteurs à la préservation de la biodiversité de moyenne montagne. Si toutes les générations se plaisent à visiter le Jardin Alpin, cet espace est particulièrement adapté aux jeunes publics qui, en tant que citoyens de demain, sont d’autant plus importants à sensibiliser.

Puisqu’il nous semble essentiel de préserver la faune et la flore à travers notre mission de protection de l’environnement montagnard, la Fondation Snowleader soutient le Jardin Alpin. Des animations à destination du grand-public et des centres périscolaires seront ainsi maintenues.

Sensibilisés à cette problématique environnementale, nous étions présents sur le chantier qui s’est déroulé à l’automne 2022, dans les Hautes-Alpes, sur la commune de Saint-Firmin, aux portes de la vallée du Valgaudemar, entre Grenoble et Gap.

Il s’agissait de démanteler un téléski inutilisé depuis 17 ans, situé en zone d’adhésion du Parc national des Écrins, entre 1 350 m et 1 558 m d’alt. Ce téléski du « Col des Vachers » a été construit par l’entreprise Pomagalski en 1963 (210 m de dénivelé pour 660 m de long). Il a fonctionné pour la dernière fois lors de l’hiver 2004-2005. Le nouveau conseil municipal de St Firmin a contacté Mountain Wilderness pour engager le démantèlement de cet aménagement inutilisé depuis 15 ans. Outre les gares d’arrivée et de départ, le moteur, la cuve et les contre poids, cet aménagement comprend 6 pylônes intermédiaires. 
+ d’infos ici. 

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) agit depuis plus de 100 ans en faveur de la protection des oiseaux et des écosystèmes dont ils dépendent et, en particulier, la faune et la flore qui y sont associées, et plus globalement la biodiversité, dans toute la France.
Le projet « Biodiv’sports » pensé par la LPO Auvergne Rhône-Alpes a pour but de diffuser les zones de forte sensibilité pour la faune, sur les plateformes et sites web recensant des itinéraires sportifs en milieu naturel (IGN Rando, Camptocamp, Whympr, etc.).

Au fil des années, les membres de l’association ont constaté qu’il existait des outils pour expliquer le réchauffement climatique de manière globale, mais aucun adapté spécifiquement à la montagne. En 2021, ils ont alors voulu créer un jeu pédagogique de sensibilisation : la Fresque de la Montagne, s’inspirant du principe de la Fresque du Climat.
Le jeu sera sous forme de cartes qu’il faut reconstituer en ordre logique pour recréer une vue schématique des impacts du changement climatique sur la montagne, ses espaces naturels et les activités humaines qui en dépendent. Après la prise de conscience, le jeu invite également à se projeter vers des futurs désirables. En 2024, la phase finale a débuté (graphisme et impression du jeu).