Nous, fondations Snowleader et Petzl, avons décidé d’unir nos efforts pour encourager et aider les associations et collectivités qui agissent pour la transition écologique en montagne. Lancé pour la première fois en mai 2022, cet appel à projets commun a pour sous-thématiques de réduire les émissions de carbone, de préserver la biodiversité et de sensibiliser aux impacts du changement climatique en altitude, sur les territoires de montagne ou en lien avec les activités outdoor.
En juin 2024, nous lancions la 3e édition de cet appel à projets avec une nouveauté : l’ouverture aux montagnes d’Europe et de Suisse ! Le 15 octobre 2024, un jury composé de collaborateurs des deux entreprises a récompensé neuf lauréats pour un total de 60 000 €. Ces projets esquissent la transition écologique que nous souhaitons pour les territoires de montagne. Notre volonté est de mettre en avant des initiatives vertueuses encourageant un changement des habitudes et une autre façon d’habiter le monde de demain.
Cette ONG bulgare de conservation de la nature et des espèces en danger œuvre pour la réintroduction des vautours dans les montagnes de Bulgarie où ils avaient disparu depuis les années soixante. On compte désormais près de 700 individus.
Leur projet “Climb to fly with the black vulture“ vise à créer des plateformes artificielles dans les arbres avec l’aide d’arboristes-grimpeurs, afin d’aider les vautours nouvellement réintroduits à nicher et se reproduire. Le projet se déroulera dans les montagnes de Rila et de Pirin durant l’année 2025 avec la construction de 20 à 30 plateformes.
Mountain Wilderness Suisse agit pour la préservation des espaces sauvages alpins et sensibilise les sportifs à une approche respectueuse de la montagne.
L’association souhaite mettre fin à la pratique de l’héliski encore autorisée en Suisse grâce à une action en justice. Elle entend également responsabiliser les guides de montagne qui pratiquent encore cette activité anachronique à une époque où les enjeux climatiques s’imposent dans le débat public. L’enjeu est de supprimer les émissions de carbone liées aux vols d’hélicoptères de loisir, de protéger la faune sauvage sensible au dérangement et de plaider pour une montagne silencieuse et préservée.
L’association porte et amplifie la voix de la communauté outdoor en faveur du climat, du vivant et de la justice sociale.
Ce projet vise à étendre la diffusion de la 3e édition de La Voix des Glaciers à l’Arc Alpin, avec des projections de films en France, mais aussi en Autriche, en Suisse et en Italie, afin de sensibiliser le grand public aux effets dévastateurs du changement climatique sur les glaciers alpins. 2025 sera l’année internationale des glaciers : l’objectif est de mobiliser les consciences et d’ouvrir le dialogue autour des actions à entreprendre. L’association souhaite également obtenir des signatures pour une initiative législative européenne visant à protéger les glaciers.
La tournée se déroulera de janvier à avril 2025.
Le Conservatoire d’Espaces Naturels de Haute-Savoie entend améliorer la conservation des rivières sauvages des Alpes par la restauration et la pédagogie. Le projet consiste à labelliser les rivières prioritaires et menacées de l’Arc Alpin, avec des indicateurs biologiques innovants de conservation sur des « stations sentinelles ». L’attribution du label mobilise une communauté d’acteurs autour de la conservation d’un cours d’eau et facilite la mobilisation de financements publics pour faire progresser la conservation des cours d’eau. L’association veut prouver par un chiffrage précis que restaurer et protéger les rivières sauvages permet de garantir et d’améliorer la captation de CO2 par ces écosystèmes.
Les Scouts et Guides de France des Alpes Maritimes projettent de créer un refuge de biodiversité (avec labellisation Refuge LPO) sur les 3 hectares de leur base de Malamaire, située à 1h30 de Nice. Un diagnostic de la biodiversité va être réalisé et des recommandations en termes de gestion seront proposées afin de favoriser l’épanouissement de la faune et de la flore. La réduction des déchets est également au programme avec le compostage des biodéchets de cuisine et des résidus de toilettes sèches mis en œuvre par un maître composteur.
Cette association grenobloise engage des initiatives répondant aux enjeux spécifiques des territoires des Alpes, ainsi que des solutions pour réduire l’impact carbone des pratiquants de montagne.
Créée initialement pour la population étudiante, l’association souhaite aujourd’hui ouvrir au plus grand nombre sa coopérative de prêt de matériel de montagne à moindre coût pour favoriser une pratique populaire et réduire l’empreinte carbone des activités de plein air. Du matériel d’initiation à l’alpinisme sera prochainement mis à disposition pour développer le parc de prêt. Des actions de communication et un meilleur accès au service sont planifiés afin d’encourager un changement de mentalité : privilégier l’usage plutôt que la consommation.
La coopérative → https://pret-materiel.alpes-la.org/
Cette association apporte une meilleure connaissance des espaces naturels et culturels montagnards, dans un esprit d’éducation populaire et de vulgarisation scientifique.
Leur événement phare sont les Rencontres Montagnes & Sciences, un festival de films scientifiques itinérant qui a lieu chaque année des Alpes au Massif central. En 2025, il s’agira de la 12e édition de cet événement de vulgarisation scientifique pour sensibiliser petits et grands à la préservation des milieux naturels. Leur volonté est de maintenir la gratuité des projections pour les scolaires (de la primaire au lycée) et les étudiants, soit environ 7 500 jeunes par an.
CIMME Isère accompagne et forme des jeunes en décrochage scolaire ou des publics en insertion aux métiers de la transition écologique en montagne.
L’association met en œuvre un parcours de sensibilisation à l’impact du changement climatique sur le milieu montagnard, et de découverte de plusieurs filières métiers comme la sylviculture, l’agriculture, le tourisme durable et la protection de la biodiversité. Chaque parcours dure 7 semaines et concerne 8 à 10 jeunes (entre 18 et 30 ans) pour un accompagnement qualitatif. Leur intention est de guider ces jeunes vers l’emploi et de faire émerger une prise de conscience écologique.
Lauréate en 2023, CIMME Isère reçoit cette année un second soutien.
Située en Isère à 1 000 m d’altitude, la commune du Plateau des Petites Roches souhaite engager sa transition écologique, favoriser la solidarité entre les habitants, développer la participation citoyenne et valoriser les ressources locales.
Lauréate en 2023 pour la création d’un verger participatif, elle est de nouveau récompensée pour son projet de développement des mobilités alternatives sur son territoire avec une idée phare : la mise en place d’un VéloBus pour une solution de mobilité partagée, décarbonée, solidaire et intergénérationnelle. Cette navette VéloBus de 6 à 8 places à assistance électrique transportera les écoliers et les personnes âgées pour réduire l’empreinte carbone liée aux courts trajets entre les différents villages de la commune.
Investie toujours plus dans la préservation de la nature sauvage, la LPO Auvergne-Rhône-Alpes réalise des études et suivis réguliers de la faune et de la biodiversité, des projets d’éducation et sensibilisation des enfants et du grand public ainsi que des projets de gestion et de restauration de milieux naturels.
Le projet Alpi’Mares se déroule sur 3 ans (2023, 2024 et 2025) et se concentre sur les étages collinéens supérieurs, montagnards et subalpins de 800 m à 2 200 m d’altitude, en Rhône-Alpes. C’est un projet opérationnel qui consiste à créer et restaurer des mares de montagne pour sauvegarder les populations d’amphibiens et de libellules menacés. Le projet cible des mares et des lacs d’altitude à forts enjeux. L’objectif est de créer et/ou restaurer 100 mares en trois ans. Ces actions permettront d’accueillir des espèces sensibles d’amphibiens et de libellules et de permettre leur reproduction.
Les zones humides d’altitude font partie des écosystèmes les plus riches du monde : elles limitent l’intensité des crues, filtrent les eaux, ralentissent les ruissellements, et constituent surtout de véritables puits de carbone.
L’association Montagne Verte rassemble des idées, des compétences et des bénévoles pour réduire l’empreinte carbone de la vallée de Morzine et au-delà. Elle travaille envers trois cibles : le grand public, les professionnels et les décideurs. En projets phares déjà lancés, l’association compte une friperie (vêtement de sport de montagne) ; Alpine Express Pass offrant des réductions d’hébergement, remontées mécaniques, restauration aux visiteurs qui viennent à Morzine et aux Gets en train ; collecte à vélo des déchets alimentaires des professionnels de la station pour les valoriser en biogaz.
« Plus de 50% de l’empreinte carbone des stations de montagne est due au transport des touristes. En Haute-Savoie, la moitié des visiteurs étrangers sont des Anglais-Belges-Hollandais qui viennent pour l’essentiel en avion et en automobile. Nous voulons réduire non seulement le bilan carbone (Scope 1 et 2) des habitants mais surtout l’empreinte (Scope 3) de nos visiteurs » relate un membre de l’association.
Voilà pourquoi l’association Montagne Verte basée à Morzine, avec son projet Alpine Express, a pour objectif de convaincre les visiteurs étrangers (anglais, belges, hollandais) et les tours opérateurs de privilégier le train pour se rendre dans les Alpes du Nord grâce, notamment, à un guide des correspondances et des conseils pratiques pour organiser leur voyage en transport en commun. Aujourd’hui rien n’est fait pour guider les touristes d’un train à l’autre et vers le bus pour les derniers kilomètres, avec des instructions dans leur langue.
Le Centre d’Insertion par les Métiers de la Montagne et de l’Environnement (CIMME) est une association qui accompagne et forme des jeunes en décrochage scolaire (16-25 ans) aux métiers de la transition écologique en territoire de montagne. Il est labellisé Écoles de la Transition Écologique (20 en France).
Le CIMME et les Écoles de la Transition Écologique ont été créés pour répondre à un double enjeu :
La montagne est l’un des territoires les plus impactés par le réchauffement climatique. Malgré cela, le développement économique de ces territoires est aujourd’hui encore principalement structuré autour des sports d’hiver en station. Face au réchauffement climatique, une nouvelle ère du tourisme de la montagne se développe dans laquelle est proposé un autre rapport à la montagne avec davantage de proximité à la nature et le développement d’un tourisme “4 saisons” durable respectueux de la protection de la biodiversité. Ces mutations entraînent une réelle réflexion sur des métiers de montagne qui se développent et s’adaptent à ces enjeux de préservation du patrimoine naturel.
Pour répondre à ces enjeux, CIMME met en œuvre un parcours d’accompagnement à l’impact du changement sur le milieu montagnard et de découverte des métiers d’avenir en montagne. Ce parcours s’adresse à des groupes de 8-10 jeunes (16-30 ans) en décrochage scolaire. Il a pour vocation de faire émerger une prise de conscience vis-à -vis des enjeux de la transition écologique en montagne et d’accompagner les jeunes à découvrir la pluralité des métiers œuvrant pour cette transition en montagne et à définir un projet professionnel dans ce secteur-là.
« Habiter, se déplacer, s’équiper, s’alimenter et pratiquer la montagne de manière durable : les enjeux liés à la transition écologique en montagne sont multiples. Nous souhaitons leur montrer que ces jeunes peuvent être acteurs de la montagne de demain ».
L’envers du Grenier est une association dont les missions sont de contribuer à la transition écologique, à la dynamique du territoire de la Communauté de Communes des Monts du Pilat (Loire – 42), et créer du lien et lutter contre l’isolement. Ses objectifs sont de développer l’économie circulaire et locale, de réduire les impacts environnementaux en développant le réemploi des objets/matériau, et de sensibiliser/éduquer à l’environnement (sobriété énergétique).
L’envers du Grenier a pour ambition d’encourager les habitants et professionnels du territoire à réduire leurs impacts sur l’environnement.
Dès le démarrage des activités (prévu en avril 2024), l’association mettra en place :
– une recyclerie : réemploi et recyclage des objets à travers de la collecte, valorisation, vente à bas prix et des actions de sensibilisation ;
– un café-ressources : accès et valorisation des produits locaux, accès aux informations du territoire, valorisation des compétences des habitants (expositions des artistes, artisans et producteurs, ateliers proposés par les bénévoles, salariés, partenaires), lieu de convivialité et de lien social ;
– un pôle événementiel : sensibilisation, développement de la solidarité et des transmissions à travers des actions collectives ponctuelles et/ou régulières. Le tout dans une démarche participative avec les habitants.
S’ajouteront à cela l’installation d’un bac de compost valorisant l’ensemble des déchets alimentaires ; la réalisation d’un chantier participatif de désimperméabilisation des deux cours extérieures ; et la mise en place d’une politique de sobriété énergétique dans la gestion des locaux.
Mountain Wilderness est une association indépendante qui agit pour défendre et valoriser la spécificité, la beauté et la richesse des espaces montagnards. Association nationale agréée protection de l’environnement et reconnue d’utilité publique, elle agit depuis plus de 35 ans pour faire évoluer les comportements vis-à-vis de la montagne au moyen d’actions sur le terrain, de publications et de relations auprès des acteurs politiques, associatifs et économiques. Leur raison d’être est de faire cohabiter montagne sauvage et montagne à vivre. Pour cela, l’approche de Mountain Wilderness est d’agir à la fois par la dénonciation mais également par la proposition. Les actions de l’association visent à :
– veiller au maintien des équilibres naturels (protection des espaces naturels, gestion concertée)
– remettre en cause les pratiques déraisonnables (artificialisation, abandons d’installations)
– proposer des approches douces de la montagne (se passer de voiture, consommer local)
– soutenir une économie montagnarde diversifiée (via notamment le soutien aux initiatives citoyennes).
Après une évaluation de la campagne Changer d’approche avec leurs partenaires, MW souhaite aujourd’hui réorienter ses actions vers des cibles démultiplicatrices pour le changement de comportement, au moyen d’un kit de sensibilisation qui valorise 16 années d’expérience en matière de mobilité alternative pour les loisirs en montagne. Les nouvelles cibles sont les clubs de montagne, les salles d’escalade privées et les accompagnateurs en moyenne montagne.
La création d’un kit de sensibilisation pour Changer d’approche (comment organiser une sortie sans voiture, comment calculer le bilan carbone des déplacements, etc.) et la formation des bénévoles pour animer des soirées de sensibilisation au sein des clubs et salles d’escalade (comment convaincre, comment tenir compte des barrières psycho-sociologiques, quels films diffuser etc.) sont prévues pour 2024/2025.
Le kit de sensibilisation sera mis en ligne gratuitement sur le site de Mountain Wilderness.
Il contiendra trois types de contenus : Pour convaincre / Pour passer à l’action / Une banque de visuels et de messages pour communiquer et alimenter les réseaux sociaux.
Réseau d’acteurs ouvert à tous, Educ’alpes a pour but de développer et promouvoir l’éducation à la montagne dans toute sa diversité, sur l’ensemble du massif alpin français, dans une perspective de développement durable.
Educ’alpes a pour missions de mettre en réseau les acteurs alpins autour de l’éducation à la montagne, de favoriser la circulation de l’information, l’accès aux ressources, les échanges et les rencontres, et d’être un carrefour d’expériences, de projets collectifs et de concertation pour les acteurs de l’éducation à la montagne alpine.
La Fresque de la montagne est un projet porté par un collectif multi-acteurs (éducateurs environnement, animateurs d’espaces protégés, professionnels de la montagne, citoyens bénévoles…) et coordonné aujourd’hui par Educ’alpes, Mountain Wilderness et un animateur bénévole de la Fresque du Climat.
L’objectif de cet atelier, destiné à un public adulte, est de faire comprendre pourquoi et comment le changement climatique impacte le milieu naturel et les activités humaines en montagne, puis de se mettre dans la peau d’acteurs et actrices de ces territoires pour se projeter vers des futurs désirables, tout en imaginant des solutions d’atténuation et d’adaptation.
Démarré en 2021, le projet a abouti en 2023 à la réalisation d’un prototype complet de l’atelier : matériel de jeu, déroulé de l’atelier, guide d’animation… Divers tests réalisés au printemps-été ont permis de valider le travail réalisé. Aujourd’hui, le matériel de jeu (graphisme et illustration) sera amélioré pour le rendre attractif et pleinement adapté aux besoins de l’atelier.
En 2024, il s’agira de déployer l’atelier afin de sensibiliser un maximum de personnes aux enjeux du changement climatique en montagne et de leur donner de l’élan pour s’engager dans une transition sociétale. Pour cela, une communauté d’animateurs sera formée et l’association communiquera largement sur l’atelier pour le faire connaître.
L’ambition de Vert&Co est d’accompagner la transition écologique de chacun (habitants et professionnels) sur le nord Vercors (Isère), de la prise de conscience à la mise en action. Cet accompagnement, quel que soit le niveau d’information ou d’engagement, intervient à différentes étapes du processus de transition des personnes :
– informer, sensibiliser pour permettre aux habitants de comprendre les enjeux globaux et territoriaux et d’initier des premiers échanges sur les solutions de transition pour le territoire ;
– susciter des changements de pratiques réels, au-delà de l’envie (rénovation de sa maison, changement de mode de transport, création de jardins potagers, …) ;
– les inscrire dans la durée grâce à une communauté soutenante ;
– et enfin, soutenir l’effet « tâche d’huile » permettant un effet multiplicateur de ces exemples auprès d’autres habitants.
L’association propose des conférences et débats, des ateliers transition, des animations « Je me lance dans… », etc.
Le soutien de nos fondations sera porté sur l’organisation et la coordination de deux séries de trois rencontres « Ateliers transition », ouvertes à tous, pour échanger sur ses pratiques. Les ateliers prévus sont : « Jardinage au naturel en montagne » et « visite de maison basse consommation à 1000 m d’altitude ». De plus, l’association prévoit également de proposer six rencontres « Je me lance dans… » (choisir mes panneaux photovoltaïques à 1000 m d’altitude, économiser l’eau à la maison, réduire ma consommation d’électricité, fabriquer des éponges Tawashi, donner une deuxième vie aux vêtements usagers, autoconstruction d’un four solaire Lowtech…).
Clean Climber France est une association environnementale dont la mission est de garantir une pratique durable de l’escalade et de minimiser l’impact de nos pratiques.
Son action s’articule autour de 5 programmes issus des principes du zéro déchet :
– réutiliser le matériel qui peut l’être,
– réparer le matériel encore utilisable,
– recycler nos produits en fin de vie,
– restaurer les sites naturels,
– repenser nos pratiques.
Le programme Recycle a pour vocation la constitution d’un réseau national de collecte mais également la création de la première filière nationale de recyclage des chaussons d’escalade. Il tend à minimiser l’impact environnemental du gisement de déchets (150 tonnes annuelles) que constituent les 300 000 paires mises sur le marché chaque année.
En un an seulement, l’association a relevé le défi en lançant à l’été 2023 le pilote de collecte en Île de France. Le réseau de collecte s’appuie sur les salles d’escalades qui sont responsables d’un tiers du gisement national (via leurs pairs de chaussons de location) et sur les distributeurs spécialisées. Huit points de collecte ont fait partie du pilote en Île de France et l’ouverture nationale aux 30 premiers points de collecte répartis sur l’ensemble du territoire a eu lieu en novembre 2023.
En 2024, l’association devrait être à plus de 90 points de collecte ouverts.
La filière de recyclage s’appuie quant à elle sur une collaboration forte entre l’association et Revival, une entreprise française spécialisée dans le recyclage et la régénération des polymères issus des chaussures de sport.
Les chaussons sont transformés :
– en pistes cyclables à haut pouvoir drainant qui favorisent le retour des eaux de pluies dans les nappes phréatiques et permettent la désimperméabilisation partielle des sols dans les zones urbaines.
– en dalles d’aménagement pour les sols des équipement sportifs (gymnases, salles de sport, espaces de training…).
Ces deux exutoires sont été mesurées par ACV (Analyse du Cycle de Vie) afin de garantir que l’ensemble du processus (depuis la collecte jusqu’au nouveau produit) ai un impact positif sur l’environnement en comparaison avec le retraitement actuel de ces déchets parmi les ordures ménagères.
Un programme de recherche est en cours pour recréer des plaques de caoutchouc permettant de ressemeler les chaussons.
Lauréate de la première édition, l’association bénéfice d’un nouveau soutien pour continuer ses actions de collecte et de recyclage des chaussons d’escalade.
Située à 1000 m d’altitude, le Plateau des Petites Roches en Chartreuse et ses 2 400 habitants sont sensibles à la qualité des paysages et de l’environnement. La mairie s’est fixée 4 objectifs : mener sa transition écologique, entretenir la solidarité, encourager la participation citoyenne et valoriser l’activité locale.
Le projet « Agri’Culture pour tous » vise à créer un verger communal biologique et solidaire, proche du centre-village, pour faire renaître les variétés anciennes et locales d’arbres fruitiers et légumes. Dans l’avenir, l’objectif est de fournir en fruits et jus, une partie de la consommation du restaurant scolaire et de la banque alimentaire du Plateau-des-Petites-Roches.
Le but est également de sensibiliser les scolaires et les habitants du Plateau aux enjeux de préservation de la biodiversité et aux solutions permettant à chacun de pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement, économe en eau, utilisant les ressources locales (savoir-faire, recyclage des déchets verts…) et adaptée aux évolutions climatiques en cours. Les enfants des écoles seront eux-mêmes chargés de planter ces arbres fruitiers. Les légumes semés seront adaptés aux sols d’altitude.
Une fois les arbres ayant poussé, le but ultime est de réduire l’empreinte carbone de la cantine scolaire par la consommation des fruits et des légumes.
Écotrivélo a mis en place un système simple pour la collecte, le traitement et la valorisation des biodéchets des professionnels (restaurants, cuisines collectives, commerces …), sans émission de gaz à effet de serre et impliquant les acteurs du territoire. La collecte est réalisée à vélo-remorque, et la valorisation se fait sous forme de compost réutilisé localement.
L’association souhaite accompagner à terme les professionnels producteurs de biodéchets vers l’autonomie en compostage, dans une logique de traitement du biodéchet au plus près de sa zone de production. Et enfin, d’agir pour le développement du compostage des biodéchets au travers d’actions de sensibilisation et d’accompagnement.
Dans la vallée de Chamonix, environ 750 T/an de biodéchets des professionnels sont transportés en camions et incinérés en bas de la vallée. Écotrivélo souhaite améliorer la gestion de ces déchets en augmentant sa capacité globale de collecte et de traitement à partir de 2024.
En 2020, l’association a collecté 3 tonnes de biodéchets, en 2021, 15 tonnes et 40 tonnes en 2022.
Le projet est soutenu par la collectivité et les professionnels qui souhaitent voir se développer une solution locale vertueuse.
Notre soutien a servi à aménager de nouveaux sites de compostage, à acheter un vélo électrique et une nouvelle remorque pour la tournée de collecte d’Argentière, et enfin à acheter 100 nouveaux bio-seaux pour collecter lors d’événements outdoor à Chamonix.
De ce fait, nous étions le 23 juin 2023 avec les bénévoles d’Écotrivélo pour les aider à collecter les biodéchets générés par les restaurateurs lors du Marathon du Mont-Blanc. En effet durant cet événement sportif l’association a un surcroit d’activité.
France Nature Environnement est une association de défense et de préservation de la nature et de l’environnement dans le département de la Haute-Savoie.
Les zones humides font partie des écosystèmes les plus riches du monde. Elles abritent une incroyable biodiversité et nous rendent de précieux services écologiques : filtration des eaux, limitation des crues, captation de carbone… En altitude, du fait des changements climatiques, les zones humides s’assèchent et connaissent un déclin alarmant. Ainsi, les espèces qui y vivent ou qui côtoient ces milieux (libellules, amphibiens, plantes aquatiques…) se retrouvent en danger, à cause de la disparition de leur habitat.
Malgré ces menaces, les zones humides d’altitude restent des écosystèmes peu étudiés par la communauté scientifique et méconnus du grand public. Et pour les protéger, nous devons apprendre à mieux les connaître. Pour cela, en 2021, l’association a lancé le projet CIMaE, qui vise à étudier l’impact des changements climatiques sur les zones humides d’altitude.
Après deux ans de recherche, FNE 74 souhaite aujourd’hui sensibiliser les pratiquants outdoor (randonneurs, traileurs, alpinistes…) dans les refuges de montagne, situés à proximité de zones humides : dès l’été 2023, ce sera au refuge des Prés (Les Contamines-Montjoie), de Moëde-Anterne (Passy), et Alfred Wills (Sixt-fer-a-cheval).
Pour les aider dans cette démarche, nous avons créé une vidéo pour diffuser largement ce sujet (à voir ci-contre).
Un Club Alpin a plus missions : développer la pratique des sports de montagne (alpinisme, escalade, ski de randonnée) en mettant en place des actions de sensibilisation, de formation et de perfectionnement pour rendre les membres autonomes en toute sécurité ; et sensibiliser les usagers au milieu montagnard en mettant en place des actions de protection du milieu montagnard.
Le CAF de Briançon-Gap gère, en plus de cela, 11 refuges, via un contrat de délégation avec la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne.
Les refuges sont des lieux isolés au cœur d’une nature préservée, qui ont construit des stratégies pertinentes pour s’intégrer dans leur milieu en préservant la nature et l’énergie.
Le CAF de Briançon a construit un projet de sensibilisation basé sur des interactions humaines, les jeux, les expériences scientifiques et l’observation pour les usagers randonneurs et les scolaires.
Ces animations comportent deux volets thématiques :
– la gestion durable des refuges : la production d’électricité, l’approvisionnement en denrées, la provenance et le parcours de l’eau, la gestion des déchets, et l’obtention d’eau chaude.
– la découverte du milieu montagnard autour des refuges : des animations pour observer des rapaces, des salamandres, des marmottes, reconnaître les plantes comestibles de moyenne montagne, comprendre le recul des fronts glaciaires, les fossiles, comprendre comment le paysage s’est formé autour du refuge, découvrir l’histoire du lieu etc.
L’objectif global est de sensibiliser au développement durable. Cette sensibilisation a confirmé l’importance des interactions humaines avec les usagers et les gardiens des refuges.
L’association « L’École Buissonnière » souhaite que les enfants aillent à la rencontre du vivant, jouent, éveillent leur corps et leurs sens par l’immersion en forêt. Elle a acquis une parcelle de forêt à La Chambotte, en Savoie.
Le projet est de créer une forêt comestible et pédagogique sur le territoire d’Entrelacs, au col de la Chambotte, pour proposer des ateliers « école de la forêt ou école du dehors ». Les plantes sont diagnostiquées pour leurs combinaisons écologiques et la plupart sont comestibles. Cela crée un écosystème riche, diversifié, adaptatif dans lequel les différentes espèces coopèrent, s’auto-régulent, s’auto-alimentent. Une forêt-jardin bien conçue s’auto-gère et préserve la structure naturelle du sol permettant à tous les petits microbes et créatures du sol de faire leur travail, de recycler les nutriments et de maintenir la fertilité.
Dans cet endroit, les bénévoles de l’association établiront leur camp de base pour sensibiliser petits et grands. En juillet 2023, trois collaborateurs Snowleader ont aidé à construire le kiosque végétalisé qui abrite dorénavant les participants des ateliers.
« Et Maintenant » et un réseau d’habitants-citoyens qui co-construit et expérimente une organisation résiliente sur le territoire des Bauges, dans la sobriété, l’apprentissage, l’entraide et la convivialité.
En 2022, l’association a mis en place un projet appelé « foyer négawatt » sur le modèle des défis famille à énergie positive. L’objectif étant de réfléchir, mesurer et comprendre les flux d’énergies pour agir sur la sobriété d’un foyer afin de diviser par 5 les consommations des participants.